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Qualité de l’eau
Une eau de bonne qualité est une condition indispensable à un environnement viable et sain. Plusieurs activités humaines sont susceptibles de dégrader la qualité de l’eau de surface ou souterraine. Ainsi, la Montérégie est la région du Québec où la pression sur la qualité de l’eau est la plus élevée, ce qui s’explique par une importante population totale et un secteur agricole très développé. L’eau n’en demeure pas moins indispensable à la vie, à la biodiversité et constitue une part importante de notre économie et notre culture.
Vous cherchez à connaître la qualité de l’eau près de chez vous? Vous trouverez tous les liens nécessaires à la page de qualité de l’eau récréative et santé publique.
Vous cherchez un portrait exhaustif de la qualité de l’eau dans le bassin versant de la baie Missisquoi? Consultez la section qualité de l’eau du Plan directeur de l’Eau.
Sur le terrain
L’Organisme de bassin versant de la baie Missisquoi assure l’échantillonnage de 11 stations de suivi de la qualité de l’eau réparties à travers le bassin versant de la baie Missisquoi pour le Ministère de l’Environnement et de la Lutte aux Changements Climatiques (MELCC).
L’échantillonnage se fait 12 mois par année incluant l’hiver, ce qui représente souvent un défi!
Les données sont ensuite compilées par le MELCC qui calcule l’Indice de qualité bactériologique et physicochimique (IQBP6) en prenant en compte les 6 paramètres suivants :
- phosphore total
- coliformes fécaux
- matières en suspension
- azote ammoniacal
- nitrites et nitrates
- chlorophylle a total
L’IQBP6 est ensuite présenté selon une échelle variant de 0 (très mauvaise qualité) à 100 (bonne qualité). Les résultats sont présentés dans le tableau suivant :
Tableau des indices de qualité bactériologique et physicochimique (IQBP6) de 2001 à 2020
Une planification indispensable
Heureusement, plusieurs projets sont en cours pour protéger l’eau et ses bienfaits sur l’écosystème, répondant ainsi au plan d’action élaboré dans le plan directeur de l’eau (PDE). Aussi, les MRC doivent élaborer (d’ici 2022) un Plan régional des milieux humides et hydriques, favorisant une bonne gestion de ces milieux, contribuant ainsi « à générer des économies et à augmenter l’attractivité du territoire tout en atténuant de multiples problématiques ou en améliorant la qualité du cadre de vie ». Saviez-vous aussi que toutes les municipalités de plus de 500 personnes doivent faire une analyse de la vulnérabilité des sources d’eau potable? Vous pouvez consulter le feuillet du gouvernement pour plus de détails. Sachez toutefois que vous pouvez agir dès maintenant à titre de citoyen avisé en adoptant des bonnes pratiques à la maison.
Cyanobactérie (algues bleu-vert)
Les cyanobactéries sont des micro-organismes naturels dont la présence est favorisée par la pollution et la chaleur. Pour consulter les données de qualité de l’eau les plus récentes, accéder à la page qualité de l’eau récréative et santé publique. Les cyanobactéries posent un risque pour la santé humaine : elles peuvent causer des irritations cutanées et provoquer des nausées si elles sont ingérées. Leur présence est signe d’eutrophisation du plan d’eau, ce qui veut dire que les sédiments s’y accumulent et affectent la qualité de l’eau et donc l’habitat benthique de manière générale. La meilleure façon de lutter contre les cyanobactéries est de diminuer les apports de sédiments enrichis en phosphore provenant des milieux agricoles et des zones résidentielles, notamment grâce à l’implantation d’une bande riveraine naturelle.