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Qualité de l’eau souterraine
La qualité de l’eau souterraine dans le bassin versant est généralement bonne. Toutefois, on peut rencontrer des problèmes de qualité de l’eau souterraine à divers endroits, dont certains cas peuvent poser un risque à la santé ou à l’environnement. Au-delà de la qualité de l’eau souterraine, plusieurs critères affectent la vulnérabilité (voir carte ci-contre) de la ressource :
• profondeur de la nappe
• impact de la zone non saturée située entre la zone racinaire et la nappe
• taux de recharge annuelle
• type de milieu
• conductivité hydraulique
• type sol
• pente
Les changements climatiques font aussi craindre pour l’approvisionnement en eau souterraine. Déjà, lors des périodes d’étiages, certains puits s’abaissent et peine à se recharger.
Pour avoir un portrait complet des eaux souterraines dans le bassin versant de la baie Missisquoi, consultez la section eau souterraine et hydrogéologie du Plan Directeur de l’Eau.
Contamination et impacts sur la santé
Des puits d’eau souterraine résidentiels, commerciaux et institutionnels sont contaminés par la présence d’azote et ses dérivés (ex : nitrites nitrates), de coliformes fécaux (ex : E. coli), de pesticides, notamment dans les secteurs agricoles. À une concentration dans l’eau potable supérieure à 10 mg/l, les nitrates deviennent toxiques.
Les nitrates sont facilement absorbés par l’organisme et, lorsque transformés en nitrites, ils peuvent causer chez le nourrisson le « syndrome du bébé bleu » (méthémoglobinémie) et peuvent aussi affecter les femmes enceintes. Les nitrites, qui proviennent d’une réduction biologique des nitrates, constituent également un risque de toxicité chez les animaux (bétail) puisqu’ils peuvent causer l’anémie et provoquer des avortements.
Des données récentes
Jusqu’en 2013, très peu de données étaient disponibles concernant les eaux souterraines du bassin versant de la baie Missisquoi. En effet, la seule étude disponible avait été réalisée par le Ministère de l’Environnement en 1980 (McCormack, 1980). Or, un portrait exhaustif est aujourd’hui disponible. Le Projet d’acquisition de connaissances sur l’eau souterraine en Montérégie Est (PACES) a été mené par l‘INRS, Centre Eau Terre Environnement (INRS-ETE), par la Commission géologique du Canada (CGC), par l’Institut de recherche et développement en agroenvironnement (IRDA) et par l’OBV Yamaska (Carrier et al., PACES, 2013).
Le projet visait à recueillir le plus d’informations possibles sur les eaux souterraines de la Montérégie-Est afin d’en assurer une meilleure utilisation, gestion et protection. Le territoire étudié comprenait notamment le bassin versant de la baie Missisquoi, ainsi que ceux des rivières Richelieu et Yamaska. La zone d’étude a été délimitée en 5 contextes hydrogéologiques distincts dont 3 d’entre eux couvrent le territoire du bassin versant de la baie Missisquoi : La zone Sud de la Plate-forme du St-Laurent (Basses-terres), la zone externe des Appalaches (Piedmont) et la zone interne des Appalaches (Hautes-terres) (Carrier et al., PACES, 2013).
Pour connaître le qualité de l’eau souterrain dans le bassin versant de la baie Missisquoi, consultez la section qualité de l’eau souterraine du Plan Directeur de l’Eau.